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Le syndrome cave supérieur : diagnostic étiologique - 31/01/18

Doi : 10.1016/j.rmr.2017.10.510 
H. Smadhi 1, , H. Zribi 2, S. Maazaoui 1, S. Louhaichi 1, H. Benabdelghaffar 1, D. Greb 1, I. Akrout 1, H. Hassan 1, H. Kamoun 1, L. Elfekih 1, M.L. Megdiche 1
1 Service de pneumologie Ibn Nafis, hôpital Abderrahman-Mami, Ariana, Tunisie 
2 Service de chirurgie thoracique, hôpital Abderrahman-Mami, Ariana, Tunisie 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Le syndrome cave supérieur (SCS) est l’obstruction complète ou partielle de la veine cave supérieure. Autant le diagnostic clinique est évident, le diagnostic étiologique nécessite une exploration radiologique précise afin d’orienter la prise en charge thérapeutique.

Méthodes

Nous rapportons 24 cas de SCS colligés dans notre service de pneumologie durant une période de 5 ans.

Résultats

La population étudiée était majoritairement masculine (sex-ratio H/F=18). L’âge moyen était de 60 ans. Le tabagisme actif était trouvé chez 80 % des patients. Le SCS était associé à une dyspnée dans 15 % des cas, une dysphagie dans 8 des cas et à une dysphonie dans 8 % des cas. La radiographie thoracique a montré un élargissement médiastinal dans 60 % des cas et une atteinte parenchymateuse dans 52 % des cas. Le scanner thoracique objectivait des adénopathies médiastinales dans 26 % des cas, un processus médiastino-pulmonaire dans 82 % des cas et un processus médiastinal dans 26 % des cas. Une thrombose isolée de la veine cave supérieure était notée dans 10 % des cas. La bronchoscopie a montré un aspect de compression extrinsèque dans 32 % des cas, une infiltration tumorale dans 38 % des cas et une sténose dans 11 % des cas. Le diagnostic a été posé par biopsies bronchiques dans 29 % des cas, par biopsie sous médiastinoscopie dans 10 % des cas, par biopsie transpariétale dans 18 % des cas, par biopsie ganglionnaire périphérique dans 15 % des cas et par biopsie pleural dans 17,5 %. Les étiologies étaient dominées par le carcinome bronchique à petites cellules dans 68 % des cas et l’adénocarcinome dans 44 % des cas. Les tumeurs thymiques étaient notées dans 3 % des cas et l’hémopathie maligne dans 19 % des cas. Dans 5 % des cas l’étiologie n’a pas pu être confirmée. Une radiothérapie décompressive a été pratiquée chez 68 % des patients. Le traitement étiologique était associé à une corticothérapie dans 92 % des cas et à des anticoagulants dans 42 % des cas. L’évolution était favorable dans 26 % des cas. Dans les autres cas, l’évolution était liée au stade de la maladie en cause.

Conclusion

Le SCS demeure un syndrome paranéoplasique fréquent surtout chez les patients atteints de cancer bronchopulmonaire.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2017  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 35 - N° S

P. A221 - janvier 2018 Retour au numéro
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